Ste-Madeleine de La Hauteville

Les communes de Grandchamp, La Hauteville et Le Tartre Gaudran ont une église commune, l’église Sainte-Madeleine sise 21 route de la Boissière, 78113 La Hauteville

Relais de clocher : Jean-Cyprien Onteniente

ste-madeleine@cathoudanais.fr

L’église Sainte-Madeleine est ouverte tous les dimanche et fêtes (10h/18h)

Chaque 4ème dimanche, 18h : Prière commune (Vêpres)

Messe dominicale : février 2024, chaque dimanche 10h

Fête patronale : 22 juillet !

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Sainte Madeleine, la fidèle disciple du Christ

Sainte Marie-Madeleine est la première à rencontrer le Christ ressuscité, elle est la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres. Femme disciple de Jésus-Christ.

Pas de demi-mesures pour Marie-Madeleine, sœur de Marthe et de Lazare de Béthanie. Son goût du luxe et du monde, son libertinage débridé, sa fronde envers les conventions la faisaient mépriser des gens biens. Retournée radicalement par le Christ, sa reconnaissance est intarissable : elle a trouvé Celui que son cœur aime, elle le suivra où qu’il aille. C’est elle qui se jette aux pieds de son Seigneur et les embaume de parfum devant les pharisiens médusés. Première à pressentir ainsi la Passion et la mort de Jésus, elle sera la première à annoncer sa Résurrection aux apôtres dubitatifs. Tempérament de feu, elle vécut ses trente dernières années seule dans une grotte, recluse en contemplation d’Amour.

Histoire de l’Eglise

Cette église est composée d’une nef de plan rectangulaire et d’une tour-clocher latérale à flèche d’ardoise rehaussée d’un étage au XIXe siècle. Elle comprend une nef de quatre travées avec deux bas-côtés se prolongeant en chapelles latérales. Le chœur de plan pentagonal a une voûte en cul-de-four soutenue par des nervures gothiques primitives. Il est éclairé par deux baies romanes.

Histoire détaillée de l’église Sainte-Madeleine de La Hauteville : Téléchargez le PDF

L’église paroissiale, placée sous le vocable de saint Pierre, est bâtie au XIIe siècle mais démolie en 1832. À son emplacement ne subsiste qu’un calvaire en pierre surmonté d’une croix de fer. En 1992 y est déposée une statuette en pierre taillée représentant saint Pancrace, dont la tradition populaire en a fait le patron du Tartre-Gaudran.

Fondée, semble-t-il, avant 1199 sous le vocable de Notre-Dame, par Simon IV de Montfort, l’abbaye royale de Grandchamp était située sur le territoire de la commune actuelle de Grandchamp.

Les moines qui la régissaient étaient des Prémontrés, ordre fondé en 1120 par saint Norbert de Xanten. Leur mission communautaire était la contemplation et l’apostolat, c’est-à-dire que, tout en menant une vie monacale, ils avaient en charge les fidèles des paroisses de leurs terres. Dans la réalité, ils nommaient un curé qui avait cette charge.

Les Guerres de religion furent néfastes au couvent qui fut brûlé par les calvinistes en 1568 et aux chanoines qui furent quasiment tous massacrés. Les bâtiments furent restaurés vers 1585 et un abbé régulier, Adrien de Gueschard, tenta de reconstituer une communauté, mais les co-mandataires hâtèrent la ruine de la maison qui fut à nouveau la proie des flammes en 1680. En 1681, l’abbé des Prémontrés supprima le monastère et la mense conventuelle fut unie à celle du collège conventuel de Paris.

Il ne reste, de la présence des moines, que la demeure abbatiale et une chapelle formant le Domaine de Grandchamp.