St-Hilaire de Béhoust

1 place du Village, 78910 Béhoust

Relais de clocher : Céline Cavaillé Coll et Véronique Doittau

behoust@cathoudanais.fr

L’église Saint-Hilaire est ouverte tous les jours.
Le Saint-Sacrement repose au tabernacle.

Chaque dimanche, 18h : Prière commune (Vêpres)

Chaque 3ème samedi, 9h : Laudes & Eucharistie

Messe dominicale : en octobre 2023, chaque samedi 18h30

Noël, 24 décembre : veillée 18h

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Saint Hilaire

En exil en Phrygie, l’actuelle Turquie, Saint Hilaire de Poitiers fût confronté à un milieu dominé par l’arianisme. Ce courant voit en Jésus, le fils de Dieu, une simple créature ou un simple être créé, qui est donc inférieur au Père. C’est dans ce contexte qu’il mit toute son énergie pour combattre cette doctrine hérétique en défendant le « Dogme Trinitaire », à travers son œuvre considérée comme la plus importante « De Trinitate » (Sur la Trinité). Dans cette œuvre, il montre que la Sainte Ecriture atteste que le Père et le Fils partagent la même nature et la même essence, aussi bien dans le Nouveau Testament, que dans l’Ancien Testament. Hilaire développe une théologie trinitaire notamment à partir de la formule « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».

Ainsi, en combattant l’arianisme et en défendant le Dogme sur la Trinité, Saint Hilaire peut nous apprendre à rester fidèle à tout ce que nous enseigne l’Eglise Catholique, afin de conserver intact le dépôt de la foi.

Cette fidélité, St Hilaire l’a prié : « Je t’en prie, conserve intacte la ferveur de ma foi et jusqu’à mon dernier souffle donne-moi de conformer ma voix à ma conviction profonde. Oui, que je garde toujours ce que j’ai affirmé dans le symbole proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j’ai été baptisé dans le Père, le Fils et l’Esprit Saint ! » (Saint Hilaire – Traité de la Trinité III, 57).

L’église : architecture et histoire

L’église de Béhoust a été construit au XIIe siècle, la chapelle latérale date du XVIe siècle. Le style roman domine. La façade est ornée d’une porte surmontée d’un arc surbaissé et d’une horloge. Les cotés nord et sud sont rythmés par une série de baies en plein cintre et consolidées par des contreforts. Du coté Nord, nous apercevons la Porte des Morts ainsi que la porte du Jubilé.

A l’intérieur :
• A gauche à l’entrée de l’église se trouve une plaque noire. Elle a été gravée en commémoration de Philippe d’Hargeville, seigneur de Béhoust et de Garancières. Lieutenant du régiment des gardes du roi et fut tué lors d’un combat en Flandres en 1645. Une urne contenant son cœur a été rapportée de Flandres serait scellée sous une dalle à l’entrée de l’église
• Sa charpente est en forme de carène renversée serait l’œuvre de charpentiers de marine venus de basse Normandie.
• La verrière de la nef comprend des fragments de vitraux du XVIe siècle, consacrés aux scènes bibliques de l’Annonciation et de la Déploration
• La crypte pourrait être le vestige de l’ancienne chapelle templière sur laquelle l’église actuelle a été bâtie (nous reparlerons de cette époque templière tout à l’heure à propos du château).
• Les 3 tableaux restaurés récemment

Jusqu’au début du 19ème siècle le château, l’église, le potager et le château d’eau sont sur un même terrain, Une voie de communication entre Garancière et Orgerus, devenue la D42, commence à être aménagée en 1889.

L’église appartenait autrefois au prieuré de Saint-Martin-des-Champs dépendant de l’abbaye de Coulombs, Eure-et-Loir. Elle est actuellement rattachée à la paroisse de Houdan.